L’attaque a lieu vendredi et aurait été perpétrée par un détenu radicalisé. Les syndicats réclament son transfert.
Vendredi matin juste après 7 heures, quand le petit déjeuner était distribué dans le quartier disciplinaire du centre pénitentiaire de Perpignan, un surveillant aurait reçu un bol d’eau chaude sur le corps jeté par un détenu. Le syndicat FO pénitentiaire détaille que l’homme s’est alors « instantanément jeté sur les deux autres surveillants présents en les attaquant. Les trois agents ont été roués de coups de pieds et coups de poings. » Les deux surveillants blessés ont été conduits à la clinique. L’un d’eux, blessé à clavicule, a bénéficié de dix jours d’arrêt de travail. Le suivant, touché à la hanche, a bénéficié de deux jours d’ITT. Le chef du secteur aurait été touché sommairement au coude, sans transfert aux urgences. Veux ci doivent déposer un plainte aujourd’hui lundi.
L’affaire des détenus radicalisés
Les premiers éléments, révèlent que le détenu serait radicalisé et aurait déjà lancé de nombreux appels à la prière. « On souhaite une rapide guérison à nos collègues, poursuit le syndicat UFAP-Unsa. Nous voulons également que les détenus radicalisés soient transférés dans des constructions adaptées qui viennent d’être créées, comme à Osny. Autrement, nous sollicitons son départ au plus vite de l’établissement. D’ailleurs, nous recevons de nombreuses mesures d’ordre ou de sécurité, des détenus qui ont déjà rencontré des problèmes dans d’autres prisons, pendant que nous n’en faisons partir aucun. Nous avons reçu une de ces mesures d’ordre au quartier mineurs où les détenus sont actuellement onze. Or, la situation devient complexe à gérer au-delà de neuf. Pour finir, nous avons fait face à un détenu, placé en quartier d’isolement, sur lequel, nous avons trouvé à maintes reprises des lames et qui a menacé de s’attaquer à des collègues. Nous exigeons son transfert rapidement, mais rien n’est fait. Et les cas sont nombreux. »