Plusieurs femmes étrangères vivant dans les Pyrénées-Orientales font l’objet de violence conjugale. Cela fait plusieurs années qu’elles veulent faire valoir leur droit, mais depuis 2012, les choses ne semblent pas avancer.
Cette année-là, elles s’étaient retrouvées dans le dit département afin de se faire entendre. Parmi ces femmes cinq ont vu leur situation être régularisée après s’être battue pendant longtemps.
Cependant les problèmes persistent, car deux autres victimes ont voulu parler pour exposer la difficulté de la situation. « Soutenues par plusieurs associations, Sarah et Fatima demande que la justice française puisse soutenir immédiatement » les immigrées qui font l’objet de violences.
Nous avons été humiliées et apeurée
« C’est après notre mariage que nous sommes arrivées en France avec des époux français ou détenteurs d’une carte de séjour », détaillent les deux femmes marocaines.
« Subitement notre vie au foyer a viré au cauchemar. Nous avons été violentées, apeurées et humiliées avec l’unique solution de devenir escale ou d’être ramenées au Maroc où le statu de femme divorcée est très mal vue pouvant entraîner une exclusion de la société ».
Les deux femmes ont traversé des moments difficiles. Quand elle est arrivée en France, Fatima 29 ans, avait trois enfants scolarisés en France, dont deux qui sont nés en France. « Elle a donc le droit à une régularisation par rapport à la circulaire Valls de 2012 » indique Josy Boucher membre de l’Asti66. Alors qu’elle a divorcée, Fatima a reçu l’ordre de quitter le territoire.
Ses papiers volés par son époux
Mais la situation par laquelle, est passée l’autre femme, Sarah âgée de 26 ans, est plus complexe. Elle vit en France depuis 2013 », comme l’explique Josy Boucher.
Rapidement les choses vont se compliqué avec son époux. Quand ils vont au Maroc en 2014, ce dernier lui vole ses documents et la fait arrêté.
« Elle sortira de prison après quinze jours avec l’aide de la Ligue des droits de l’homme et de la presse. « Mon époux est d’ailleurs visé par un mandat d’arrêt au Maroc pour vol et dénonciation calomnieuse, lance-t-elle. » Josy Boucher, indique qu’il s’agit d’une violence : « Ces femmes sont vraiment assujetties. Reste à la préfecture de donner son avis.